Vers le classement du Cirque de Saint-Même
Dernière modification le 07 décembre 2024
M.à.J. le 29 novembre 2024
Toutes les informations concernant la démarche de site classé sont disponibles sur le site de la DREAL : https://www.auvergne-rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/sites-classes-sites-inscrits-r3104.html
Ci-dessous, le document de restitution des ateliers ayant eu lieu cet été sur les thématiques : concilier les usages, venir à Saint-Même, valoriser les hameaux.
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M.à.J. le 14 novembre 2024
Nous vous informons que l’atelier de samedi 16 novembre, de 10h à 12h30, change de lieu : nous serons à la salle intercommunale, située au premier étage au-dessus de l’Office de Tourisme.
M.à.J. le 12 novembre 2024
En prévision du 4e atelier qui se tiendra le 16 novembre prochain (voir ci-dessous), voici un document qui pourra vous instruire sur ce qu’est un site classé.
Un projet de site classé pour protéger le paysage du Cirque de Saint-Même (écrit en décembre 2023)
Qu’est-ce qu’un site classé et pourquoi classer le Cirque de Saint-Même ?
Le classement consacre des sites d’exception faisant partie du patrimoine national. Il permet de transmettre aux générations futures un site ayant conservé les caractéristiques paysagères qui ont motivé son classement.
Le site du Cirque de Saint-Même est un lieu exceptionnel du massif de Chartreuse. En plus d’être situé à la limite départementale de l’Isère et de la Savoie, il abrite la source du Guiers Vif, qui marque la limite entre ces deux départements. Ce site localisé au cœur du massif, a de plus abrité les maquisards pendant la Seconde Guerre Mondiale, il se démarque donc par son histoire. Il est aussi un lieu important pour la biodiversité. Ses qualités paysagères et écologiques lui ont valu l’adoption de plusieurs périmètres de protection au fil du temps. Une partie des cascades et des grottes du Guiers Vif est classée depuis 1911. Il s’agit aujourd’hui d’étendre cette protection et cette reconnaissance nationale à l’ensemble du Cirque de Saint-Même afin de répondre notamment aux enjeux de sur-fréquentation qui affectent le site aujourd’hui.
Et concrètement, qu’est-ce que cela changera ?
Au sein d’un site classé, toute modification de l’état des lieux nécessite une autorisation préalable de l’État afin de contrôler la compatibilité du projet avec la conservation de la valeur paysagère des lieux. Néanmoins, l’entretien et la gestion courante ne sont pas réglementés par le classement du site, de même que les pratiques ne sont soumises à aucune nouvelle règle. Enfin, 3 types d’aménagements en site classé sont strictement interdits : la publicité, la création de camping et les réseaux aériens nouveaux.
Pour les projets soumis à autorisation, l’inspection des sites classés de la DREAL est aux côtés des services instructeurs des communes pour conseiller les porteurs sur les enjeux paysagers, les vigilances particulières et les bonnes pratiques dont il faut tenir compte pour définir des travaux compatibles avec la préservation de la qualité paysagère du site.
Quelles sont les prochaines étapes ?
A partir de janvier 2024, une période de concertation des acteurs locaux va débuter afin de préciser le projet de classement et son périmètre. Des rencontres et ateliers vont être menées afin de prendre en compte les enjeux de l’ensemble des acteurs et habitants concernés. Des grandes orientations de gestion seront également travaillées pour guider l’action, en particulier sur la gestion forestière, l’agriculture et l’accueil des visiteurs, et ainsi faciliter l’émergence de projets et de pratiques vertueuses pour la conservation du paysage.
Une fois la concertation achevée et le projet finalisé (à horizon mi-2025), ce dernier sera soumis à délibération des conseils municipaux. Une enquête publique sera ensuite conduite dans les communes concernées afin de parfaire l’information et de recueillir les observations de chacun. Puis le dossier sera examiné par diverses commissions locales et nationales avant d’être présenté en Conseil d’État. S’il est adopté, le classement est ensuite prononcé par décret ministériel.
Qui contacter ?
La concertation est menée par Chloé Moutot et Estelle Carlier, paysagistes-conceptrices et fondatrices du Collectif Échos de Coquelicots.
M.à.J le 15/10/2024
Suite aux différentes ateliers qui ont eu lieu depuis presque un an pour imaginer un classement du cirque de Saint-Même, de nombreux points ont été travaillés : le périmètre du site, les conflits d’usage, la mobilité, la surfréquentation touristique, la protection du patrimoine et du paysage, les impacts d’un classement sur l’urbanisme, la gestion de l’exploitation agricole et forestière sur un site classé.
A la suite de tous ces ateliers, plusieurs possibilités s’offrent pour bénéficier des impacts positifs d’un classement sans alourdir de façon démesurée le moindre document d’urbanisme.
Un quatrième et ultime atelier se déroulera le 16 novembre 2024 à la maison Hermesende au 1er étage (au dessus de la salle Notre-Dame) de 10h à 12h 30. La phase de concertation touche à sa fin. Les membres de l’équipe en charge de ce dossier, à savoir ceux de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et du bureau d’études de paysagistes, ont fait un travail de synthèse qui permet maintenant de définir un périmètre et d’imaginer le traitement des espaces naturels, agricoles, forestiers et les zones habitées.
Venez nombreux! La concertation n’a de sens que si elle rassemble un public le plus large possible.
Une affiche sera mise sur le site très prochainement pour donner plus d’informations sur cette matinée du 16 novembre.
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Dans le cadre de l’étude préalable au classement du Cirque de Saint-Même, trois ateliers de concertation ont été organisés sur le site :
– Un premier atelier le 20 juin sur la conciliation des usages sur le plat du Cirque
– Un deuxième atelier le 13 juillet sur les modes d’accès au Cirque de Saint-Même
– Un troisième atelier le mardi 3 septembre sur la question de la valorisation des hameaux : patrimoine vernaculaire, commerces, accueil des visiteurs, vie locale, etc.
M.à.J 27/07/2024
Dans le cadre de l’étude de classement pour le site du Cirque-de-Saint-Même, est programmé pour le début du mois de septembre un atelier concernant les hameaux de Saint-Même.
Cet atelier aura lieu sur le terrain si possible et sera l’occasion de discuter de différents sujets : leurs valeurs patrimoniales, leurs usages courants et saisonniers, les questions de mobilités, de stationnement…
L’opportunité de proposer ou non leur intégration au projet de périmètre de classement pourra également être interrogée, même si un autre atelier relatif au périmètre de classement sera programmé par la suite.
Une participation la plus large possible est souhaitée.
Voici trois dates différentes pour lesquelles vous pouvez donner vos disponibilités via le sondage suivant :
https://framadate.org/Iosb7lXzFdPAR4XK
Merci par avance pour vos réponses à ce sondage ! La date retenue sera celle qui conviendra au plus grand nombre.
Qu’est-ce qu’un site classé et pourquoi classer le Cirque de Saint-Même ?
Le classement consacre des sites d’exception faisant partie du patrimoine national. Il permet de transmettre aux générations futures un site ayant conservé les caractéristiques paysagères qui ont motivé son classement.
M.à.J 03/01/2024
Le site du Cirque de Saint-Même est un lieu exceptionnel du massif de Chartreuse. Situé à la limite départementale de l’Isère et de la Savoie, il abrite la source du Guiers Vif, qui marque la frontière entre ces deux départements. Ce site localisé au cœur du massif, a de plus abrité les maquisards pendant la Seconde Guerre Mondiale, il se démarque donc par son histoire. Il est aussi un lieu important pour la biodiversité. Ses qualités paysagères et écologiques lui ont valu l’adoption de plusieurs périmètres de protection au fil du temps. Une partie des cascades et des grottes du Guiers Vif est classée depuis 1911. Il s’agit aujourd’hui d’étendre cette protection et cette reconnaissance nationale à l’ensemble du Cirque de Saint-Même afin de répondre notamment aux enjeux de fréquentation touristique qui affectent le site aujourd’hui.
Et concrètement, qu’est-ce que cela changera ?
Au sein d’un site classé, toute modification de l’état des lieux nécessite une autorisation préalable de l’État afin de contrôler la compatibilité des travaux avec la conservation de la valeur paysagère des lieux. Néanmoins, l’entretien et la gestion courante ne sont pas réglementés par le classement du site, de même que les activités, telles que la chasse, la pêche, le pastoralisme, la randonnée, etc, qui ne sont soumises à aucune nouvelle règle. Enfin, 3 types d’aménagements en site classé sont strictement interdits : la publicité, la création de camping et les réseaux aériens nouveaux.
Pour les projets soumis à autorisation, l’inspection des sites classés de la DREAL est aux côtés des services instructeurs des communes pour conseiller les porteurs sur les enjeux paysagers, les vigilances particulières et les bonnes pratiques dont il faut tenir compte pour définir des travaux compatibles avec la préservation de la qualité paysagère du site.
Quelles sont les prochaines étapes ?
A partir de janvier 2024, une période de concertation des acteurs locaux va débuter afin de préciser le projet de classement et son périmètre. Des rencontres et ateliers vont être menés afin de comprendre les enjeux de l’ensemble des acteurs et habitants concernés. Des grandes orientations de gestion seront également travaillées pour guider l’action, en particulier sur la gestion forestière, l’agriculture et l’accueil des visiteurs, et ainsi faciliter l’émergence de projets et de pratiques vertueuses pour la conservation du paysage.
Une fois la concertation achevée et le projet finalisé (à horizon mi-2025), ce dernier sera soumis à délibération des conseils municipaux. Une enquête publique sera ensuite conduite dans les communes concernées afin de parfaire l’information et de recueillir les observations de chacun. Puis le dossier sera examiné par diverses commissions locales et nationales avant d’être présenté en Conseil d’État. S’il est adopté, le classement est ensuite prononcé par décret ministériel.
Qui contacter ?
La concertation est menée par Chloé Moutot et Estelle Carlier, paysagistes-conceptrices et fondatrices du Collectif Échos de Coquelicots.
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